Les propositions qui n'ont pas été retenues.
Sacré William! Sur le dos du Rendrapoi (mpg) C'est ça le paradis?(vl)
Cloné le mutant.(mjb) Ce n'était qu'un rêve(vg) Le monde des seéf.(mt)

Sur le dos du "rendrapoi" (MPG)
La nuit commençait à tomber et la petite troupe n'avait toujours pas trouvé de coin pour passer la nuit. Soudain Mina s'écria :Regardez là !On dirait que nos souhaits sont encore exhaussés.
Une petite clairière apparut,dissimulée derrière un mur de végétation. Elle était abritée du vent et les arbres qui l'entouraient, semblaient former une barrière naturelle, seule, la petite ouverture dans les buissons permettait d'entrer et de sortir à sa guise. C'est l'endroit idéal ! s'exclama Gibaud
Chacun, ravi à l'idée de passer la nuit dans cet endroit magnifique et si tranquille s'empressa d'y pénétrer. Quelle ne fut pas leur surprise ! Le sol pavé de dalles bleues et souples ressemblait à des écailles.
Vous sentez ? Demanda Albert étonné. " C'est bizarre ? Hein ! "
" C'est vrai mais que c'est confortable ! " Lui répondit Elona en laissant échapper un petit rire nerveux.
La lune éclairait le visage des enfants assoupis, une expression de bien être se dégageait de chacun d'eux.
Le silence de la nuit fut bientôt interrompu par un ronflement sourd et régulier mais les enfants trop fatigués n'y prêtèrent pas attention.
Au petit matin alors que les premiers rayons de soleil commençaient à chatouiller la peau des jeunes dormeurs, le sol commença à frémir, à trembler puis à se dérober sous les pieds des enfants. Que se passe-t-il ? Cria Mathieu effrayé, mais personne ne lui répondit. Les autres étaient déjà debout, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte.
Tous fixaient la même chose… Mathieu regarda dans leur direction : "le rendrapoi !" Hurla-t-il " nous avons dormi sur le dos du rendrapoi. ! " S'exclama Mina. " " Et il vient de nous repérer. "
Un rugissement terrible sortit des entrailles du monstre. Il se retourna, se redressa et se mit à fixer ses proies de ses petits yeux bleus,froids et perçants.
Sans même se consulter Gibaud et Albert saisirent chacun une jambe de Mathieu et se mirent à courir juste derrière Mina et Elona. La course fut terrible, leur cœur battait si violemment qu'il résonnait dans leurs tempes, ils ne sentaient plus leurs jambes, leurs yeux embués par la peur les empêchaient de voir, leurs tympans semblaient se percer à chaque hurlement du monstre qui se rapprochait dangereusement.
Les malheureux s'engouffrèrent dans un chemin de pierres qui semblait être le lit d'une rivière à sec. Des parois immenses et lisses grimpaient à perte de vue de part et d'autre du chemin. Il fallait avancer,aucune autre issue n'était possible, tout à coup, une immense grille en métal arrêta net leur course. Impossible de passer,elle était scellée volontairement dans la roche entre les deux parois. Dans un élan de désespoir, les enfants rassemblèrent leurs ultimes forces et poussèrent la grille, rien n'y faisait, elle ne bougea même pas. Le monstre était là, à quelques mètres seulement, il les fixait froidement comme un prédateur qui sait que sa proie ne peut lui échapper. Epuisés, à bout de souffle, les enfants se blottirent instinctivement les uns contre les autres contre la grille en fer. Soudain, elle s'ouvrit, laissant apparaître le visage amical de 2 être mi-homme mi-bête qui leur faisaient signe d'entrer rapidement. Dans un bruit, la porte de leur ancienne prison se referma. A cet instant, ils furent envahis par un double sentiment de bonheur :Ils étaient sauvés et les êtres qu'ils craignaient le plus étaient leurs amis.
C'est ça le paradis? (VL)
Nos héros étaient donc à se demander s'il fallait continuer l'aventure dans cette grotte d'où jaillissait l'eau pure autrefois mondialement connue : la fameuse PERIA. En effet le spectacle qui s'offrait à eux les laissait pensifs et très hésitants.
Est-ce- que ces monstres aux corps humains surmontés de têtes de porcs ou d'ânes, autrefois encore de linottes, étaient pacifiques ? Leur offriraient-ils un emploi ? Un revenu? Un pouvoir d'achat? Mina s'adressa vivement à ces compagnons : "Je ne pense pas que ce lieu soit ce paradis suscitant toute notre convoitise. Regardez-les: ils passent leur temps à emplir des bouteilles sans même un clignement d'œil. Relevez la tête, plus haut vous apercevez leurs dirigeants munis de triques. C'est fou non? "" Tu as raison ", ajouta Elona, "ils ne nous offriraient pas même un verre d'eau".
Mathieu ressortit la carte. Tous se penchèrent une nouvelle fois dessus affin de bien l'étudier et ne pas avoir de regret en rebroussant chemin. Il y avait en effet un autre parcours : celui de La Forêt Sacrée. Il était beaucoup plus long. Mais devant les gardes qui s'agitaient soudainement et hurlaient des mots incompréhensibles ils prirent la fuite sans réfléchir d'avantage.
A la sortie de la grotte, il ne manquait heureusement personne. Tout haletant, Albert prit les devants : " Rendons-nous immédiatement à la forêt."Il était encore assez tôt pour entreprendre une nouvelle excursion. Cela faisait vingt minutes qu'ils courraient quand ils aperçurent au loin les premiers arbres.
Dix minutes plus tard ils pénétrèrent dans La Forêt Sacrée. Ils avançaient dans un silence contemplatif en effet cela faisait bien longtemps qu'ils n'avaient vu une nature aussi chatoyante : de si hauts arbres, de si belles fleurs; tout n'avait donc pas disparu." Avec un peu de chance nous trouverons quelques baies ", dit Gibaud. Mais plus ils avançaient, plus il faisait sombre. La forêt devenait si épaisse qu'il était pratiquement impossible de se frayer un chemin. Bientôt les rayons du soleil ne pouvaient plus les atteindre.
" Faisons une chaîne", proposa Albert. "On intercale filles et garçons, je passe en tête", ajouta-t-il. " Mina ?" "Présente." "Mathieu?" " Là. " "Elona?" "Yes." " Gibaud ?" " C'est parti! "
Nos cinq bambins se serraient les mains tout en marchant d'un bon pas. Il faisait aussi sombre qu'en pleine nuit sans étoile. " Ah! " Cria Mathieu " Ne me lâche pas ! ", Pesta Elona. " Que se passe-t-il ? ", Demanda Albert " Il m'a frôlé! " " Mais où, quoi ? ", Insista Albert. "Je ne sais pas, c'était le long de mon mollet. " " Aaah! " Hurla Mina. " Mais quoi encore? " " Il m'a touché le bras ! " " Aaalbert! " "Nooon ! Non! " "Ah !" " Gibaud! " " Mina?" " La lumière ! " " où ?" "La lumière!Là …"
Ils arrivèrent dans une immense clairière sous un soleil de plomb. Autour d'eux ils étaient là. Tous, par centaines, par milliers peut-être, les carpes, les poissons chats, les thons, les raies Mantas, les truites Fario, toutes sortes de poissons flottaient dans les airs. Nos aventuriers étaient bouches bées quand un gigantesque bruissement du fond de la forêt vint rompre le silence. Une baleine bleue s'avançait lentement. Nos pauvres petits étaient pétrifiés. Tous les poissons se retirèrent. Sauf une vieille carpe qui n'était pas muette : " Do you speak english? " " Hein? Quoi? ", Réussit à sortir Albert complètement ébahi. " Ah ! Vous êtes français ", reprit la carpe, " ne fuyez plus. La baleine est votre guide. Elle vous mènera jusqu'à la porte. "Après toutes ces péripéties, les enfants espéraient se trouver non loin des portes du paradis. Ils l'auraient bien mérité. " Bonjour ", leur adressa la baleine bleue d'une voie enchanteresse. " Suivez- moi vous ne risquez rien. "Ils l'écoutèrent sans rien à dire. Au bout de dix minutes de marche à peine, ils percevaient au loin un nouvel intrus : un méga taureau. Plus ils avançaient, plus il semblait géant. En effet, pas loin de trois mètres de haut, au garrot! " Je rêve et je vais me réveiller", pensait tout haut Gibaud. " Non tu ne rêves pas ", rétorqua Albert, " Nous voyons tous la même chose. " " Ils ne faut pas avoir peur de lui ", interrompit leur guide, " Il rumine un peu parfois mais il n'est pas méchant. Il est le gardien. En ma compagnie vous ne risquez absolument rien.
" Sommes-nous au paradis? " Demanda Mina. Une grosse voix grave et profonde lui répondit: " Bienvenue chers petits. Ce monde sera ce que chacun d'entre vous en ferez . Bella la baleine bleue restera près de vous quelques temps et vous fera la visite de ce site. Passé cette porte, une seule règle est à respecter ici : se rendre utile de n'importe quelles façons au moins la moitié du jour. Attention! C'est la règle d'or. Si vous la respectez, le soir venu, tous vos vœux seront exaucés. Un seul par lune!Etes vous prêts à respecter ces quelques consignes ? "" OUI ! " s'exclama notre petite troupe en cœur. La grande porte s'ouvrit. Derrière, tout un monde s'affairait à différentes tâches. Les fourmis bâtisseuses construisaient tranquillement mais sûrement les remparts. Albert, curieux d'aller voir plus haut, se proposa de leur prêter main forte. Plus loin les abeilles ne se contentaient pas de fabriquer le miel. Elles le transformaient et le conditionnaient à différents usages: friandises, produits de beauté, et encore tout un tas de choses. Mina, notre gourmande, avait trouvé là sa vocation. Mathieu, lui, partit rejoindre les singes savants. Les bâtisseuses leur avaient aménagé un immense laboratoire de recherche car depuis quelques temps des maladies jusqu'alors inconnues les terrassaient. Elona porta son aide aux papillons qui s'occupaient de la reproduction des fleurs. Enfin notre Gibaud trouva une activité plaisante à son goût : le potager. Les araignées géantes furent ravies de l'accueillir. Le soir venu, tout le monde se retrouvait devant la grande porte. C'est le biou qui décidait de l'exécution des vœux. " Que j' aimerais avaler une dizaine de big-bang " laissa échapper Mina. " Ton vœux sera exaucé. Mais il nous faudra pour cela exécuter un sacrifice. " " Oh non! " " Tu ne peux revenir sur ta décision ? Cependant je te laisse le choix:- un gros bœuf qui ne faisait rien de ses journées et piquait toutes nos réserves. C'est pourquoi il est si gras d'ailleurs. Il ne faut pas moins d'une dizaine de lionnes pour le surveiller - Ou son ancienne compagne. Elle ne sort plus de son enclos. Elle vit de la charité mais ses ressources sont bien maigres. Elle est très souffrante. Son exécution abrégerait ses souffrances. "Mina choisit le gros bœuf. Elle argumenta que la vache pouvait toujours changer de comportement car elle était libre de ses choix alors que le bœuf était de toutes façons condamné ; puis il était bien gras. Mina n'oublia pas de laisser les bas morceaux et la carcasse aux lionnes.
Cloné le mutant. (MJB)
Malgré la peur et des questions sans réponse, les enfants s'endormirent rapidement. Seule Elona resta éveillée, elle était triste et soucieuse.
Elle avait croisé l'espace d'un instant le regard d'un être mi-homme mi-animal, et avait lu dans ses yeux une grande tristesse. Elona ne voulait pas en parler aux autres, elle ne voulait pas non plus qu'ils prennent des risques à cause d'elle. Elle ne pouvait l'expliquer mais elle savait au fond de son cœur qu'elle devait aider cet être étrange.
Mais comment faire ?
Est-ce que ces amis avaient ressenti la même chose ?
Est-ce qu'il était utile d'attendre toute une nuit?
Elle se leva sans bruit et décida d'y aller seule. Elle repris le chemin et s'approcha doucement. Le bruit assourdissant était toujours présent. Elle s'approcha et chercha du regard le petit être. Mais il n'était pas là. Elle resta donc assise en l'attendant.
Le travail qu'effectuaient ces créatures était impressionnant, ils déplaçaient des chariots gigantesques remplis de bouteilles. Il y avait une grande solidarité entre eux. Dès que l'un était fatigué, les autres accouraient pour l'aider en jetant des regards partout comme s'ils étaient surveillés. Elona ne comprenait pas. De quoi ces êtres avaient peur? Pourquoi toute cette tristesse dans leurs regards. Elle resta ainsi quelques heures jusqu'à ce qu'un bruit étrange la sortit de ses pensées. Et là, devant elle, apparu un homme habillé de mille chaînes. Tous les petits êtres s'agenouillèrent à son arrivée et crièrent:- Longue vie à Scraosi. L'homme les regarda à peine et il se déplaça parmi eux, tout en frappant ceux qui se trouvaient sur son passage.
- La production de l'usine est encore bien trop faible, Si vous voulez un jour revoir vos enfants vivants, je vous ordonne de travailler plus, toujours plus!Elona était terrorisée, cet homme était effrayant; Elle prit son courage à deux mains et se leva pour lui parler, mais une petite main se posa sur son épaule et elle s'arrêta. Elle se tourna et vit le petit être qu'elle cherchait depuis des heures. Il lui fit signe de ne pas parler et lui demanda de le suivre. Ils se dirigèrent dans une petite salle à peine éclairée et il se mit à parler.
-Mon nom est Cloné et j 'ai 80 ans. J'ai quatre enfants que le maître Scraosi retient prisonniers depuis 50 ans. Il nous force à travailler pour lui, il possède le pouvoir et il tue les résistants. Nous avons pris une apparence mi-homme mi-animale depuis que nous vivons sous la terre. Un jour, l'un d'entre nous s'est échappé avec différents objets dont une carte que nous avions dessinée et qui permettrait de nous retrouver. Elona sortit la carte de sa poche.
-Vous parlez de cette carte?
-Oui. Je savais que quelqu'un la trouverait.
-Qu'est devenu votre ami?
-Je ne sais pas, nous ne l'avons jamais revu. Mais un jour le grand maître est arrivé en souriant et il a jeté un vêtement qui appartenait à mon ami et il nous a menacé. J'ai alors compris qu'il l'avait tué. Cloné avait les yeux remplis de larmes, Elona ne savait comment le consoler. Ils restèrent ainsi quelques minutes puis Elona se leva.
-Il ne faut pas être triste, nous allons vous aider. Je vais aller chercher mes amis et nous reviendrons. Mais avant de partir, pourriez-vous me dire qu'elle est cette eau étrange que vous mettez en bouteille?
-Cette eau est l'eau de la vie!
-Je ne comprends pas.
-Un des rares souvenirs que je garde en mémoire avant d'être enfermé sous terre c'est ma mère qui me disait " ne gaspille pas l'eau, tu ne te rends pas compte de sa valeur "et elle ajoutait " nous avons la chance de vivre dans un paradis "Elona se mit à rire, elle avait compris. Il n'y avait plus de questions mais enfin des réponses. Il fallait prévenir les autres, elle serra très fort contre elle le petit être en lui promettant de revenir et se dirigea vers la sortie. Elle courut de toutes ses forces et réveilla ses amis. Elle raconta calmement ce qui venait de se passer et ils décidèrent ensemble d'aller voir Cloné.
Ce n'était qu'un rêve. (VG)
Mina l'intrépide se réveilla une nouvelle fois la première, pressée de découvrir quel mystère pouvait bien cacher cette étrange usine ainsi que ces mystérieuses créatures.
Elle appela ses amis qui eurent du mal à ouvrir les yeux par cette heure très matinale,après une si courte nuit et toutes les émotions et les péripéties de la veille. Bizarrement, Albert et Elona n'arrivèrent pas à se réveiller.
Alors les trois autres compères décidèrent de prendre les devants et commencèrent à se diriger vers l'usine Peria. On entendait déjà au loin, le cliquetis des bouteilles.
Mina, prenant le commandement du groupe suggéra à ses amis de s'avancer jusqu'à l'intérieur de l'usine afin de mieux observer son fonctionnement. Ils marchèrent d'un pas décidé jusqu'à l'entrée de cette gigantesque fabrique, surveillant de tous cotés, de peur de se faire remarquer par ces drôles d'ouvriers. Leur cœur battait fort, on pouvait presque les entendre taper contre leur cage thoracique.
Ils commencèrent à pénétrer dans ce grand hangar, dirigés par le bruit des machines et des bouteilles. Ils marchaient à pas de velours, avançant lentement mais sûrement, respirant doucement pour ne pas se faire remarquer. Mathieu avait un peu plus de peine, traînant sa jambe blessée quand tout à coup, il glissa sur un tuyau qui traînait à terre et s'étala de tout son long dans un vacarme assourdissant. Sa patte folle n'avait pu le rattraper et il avait perdu l'équilibre.
Mina et Gibaud s'étaient précipités à l'abri derrière d'immenses cartons. Après ce grand bruit, un lourd silence régnait. Tous les trois étaient pétrifiés, certains qu'une armée de créatures allait leur tomber dessus. Il n'en fut rien, la machinerie de l'usine continuait à tourner, on entendait toujours le ronronnement des automates et des bouteilles, ce qui avait masqué la chute de Mathieu.
Mina et Gibaud se précipitèrent vers Mathieu, soulagés de ne pas avoir été démasqués, inquiets pour leur camarade mais aussi un peu furieux. Mina faisait les gros yeux, l'interrogeant sur un ton énervé mais en chuchotant :
-ça va pas ? Qu'est ce qui t'a pris ? Tu aurais pu nous faire prendre !
Arrête de crier s'interposa Gibaud, il aurait pu se faire très mal.
Oui mais nous aurions pu…
Chuuut ! Ne l'écoute pas, l'important, c'est que tu n'aies rien.
Non, ça va juste quelques égratignures et quelques bleus en plus.
Bon, allons-y ! Nous devons découvrir le secret de cette usine et retourner au campement avant qu'Albert et Elona ne se réveillent et s'inquiètent pour nous.
Ils continuèrent leur périple jusqu'à deux portes vitrées. Ils furent émerveillés par toute la machinerie et la vitesse à laquelle les bouteilles se remplissaient de cette eau si délicieuse, finement pétillante. Ils restèrent là un bon moment à regarder, fascinés. Mais pourquoi ? Et par quel tour de magie ces travailleurs étaient à la fois mi-hommes mi-animaux ? Ils étaient intrigués de voir ces personnages avec des pattes de gazelles et un corps d'homme, pouvant ainsi se déplacer rapidement d'un coin à l'autre de la salle des machines, sautant avec légèreté les tapis de bouteilles. Un autre avait un cou de girafe, lui permettant de par sa hauteur de superviser toute la salle. Un autre encore, avait bras et jambes de singe utilisant leur agilité et leur dextérité pour travailler à la fois avec ses pieds et ses mains. Tous avaient subi des mutations en rapport avec leur tâche. Tous les trois étaient admiratifs, le visage collé à la vitre, les yeux écarquillés, la bouche bée quand une voix grave les fit sursauter.
- Que faites-vous là ? Qui vous a permis d'entrer ? Gardes arrêtez-les ! Ils ne doivent pas découvrir le secret de notre eau. Encerclés de tous cotés, les enfants ne purent que se rendre devant cette armée d'hommes gorilles. Ils furent soulevés, pieds ballants chacun par un colosse et entraînés dans un cachot.
Effrayés et tremblants, ils étaient collés tous les trois dans un coin de cette minuscule geôle. N'ayez pas peur ! Intervint Mina. Quand Elona et Albert ne nous verrons pas, ils viendront à notre secours avec tous les gens du village. Tu crois qu'ils pourront nous délivrer, les gardes sont sacrément costauds, répliqua Mathieu apeuré. Albert, lui ne disait rien mais n'en pensait pas moins. Ne vous inquiétez pas, j'ai confiance, croyez-moi. En attendant, reposons-nous, nous sommes debout depuis tôt ce matin et nous aurons besoin de force pour nous sauver. Toujours collés les uns contre les autres pour se réconforter, ils fermèrent les yeux et s'assoupirent.
Soudain, mina entendit la voix d'Elona. Une forte lumière l'éblouissait, l'empêchant d'ouvrir les yeux. Ses paupières étaient lourdes.
Mina, ouh ouh…
Ça y est, ils sont là pour nous délivrer de cette prison pensait-elle les yeux toujours clos. Il faut que je réveille les garçons pour nous sauver.
Mina ? Réveille-toi, rappelle-toi, nous devons aller à l'usine éclaircir le mystère du logo de notre plan.
A ces mots, Mina ne fit qu'un bon et réussit à ouvrir les yeux découvrant l'arbre sous lequel ils s'étaient endormis la veille au soir.
J'ai fait un cauchemar… nous étions partis… Non peu importe mais je crois avoir une idée sur le secret qui se cache dans cette mystérieuse usine. C'est cette eau, je ne sais pas comment mais je pense qu'elle est à la base de ces étranges mutations.
Allez vite…préparons nous et allons vérifier si mon hypothèse est bonne.
Le monde des seéf. (MT)
Les premières gouttes d'une pluie fraîche et fine tirèrent Gaschelard de sa rêverie. Pendant quelques instants il observa les gouttes traversant l'air de manière erratique, comme un étrange négatif de l'eau magique traversée de bulles d'air qu'il allait devoir emprisonner dans des petites bouteilles vertes toute la matinée. Il se prit à imaginer toutes les combinaisons entre les éléments, des plus évidentes aux plus improbables : du feu qui s'élève dans l'air à l'eau qui pénètre le feu sans le défaire. Comment certains arrangements pouvaient respecter chacun des éléments en contact tandis que d'autres s'avéraient destructeurs, cela lui échappait et ce mystère lui plaisait particulièrement.
Inutile de tergiverser, il était temps de se remettre au travail. Il brossa son pelage et ses longues oreilles noires avant d'enfiler ses chaussures de sécurité. Il siffla Baril, son élérafe, et prit le chemin d'Airep. Ses compagnons devaient déjà l'attendre pour le changement d'équipe. Les seéf avaient grand besoin de leur eau magique pour tenir leur partie de l'univers en bon ordre de marche et limiter le mélange des mondes. L'embouteillage ne devait pas s'arrêter, jamais, et les livraisons s'enchaînaient.
Le jour n'allait pas tarder à se lever et Gaschelard marchait d'un bon pas pour rattraper son retard. Baril ne semblait pas très à l'aise ce matin-là, reniflant bruyamment de sa longue trompe et agitant ses larges oreilles. Gaschelard n'y prêtait guère attention, accoutumé au caractère facétieux de l'animal… Tous les matins le même chemin … La cascade, le gros enêch qui avait perdu une branche le mois dernier, la prairie de coteliques, encore un détour entre les rochers et ! ...
Gaschelard se frottait les yeux pour se convaincre de son état de veille mais la vision étrange de cinq petits êtres serrés dans la mousse ne disparaissait pas. Baril s'était calmé. Il avançait prudemment vers la petite troupe endormie. Un pas de trop réveilla l'une des créatures qui ouvrit un œil et poussa un cri étouffé, lequel acheva de sortir de leur sommeil ses quatre amis. Baril en gardait la bouche ouverte d'étonnement ce que ne manqua pas d'observer une mandrinette malicieuse qui s'engouffra à l'intérieur et se livra au jeu préféré des mandrinettes : remonter le plus haut possible dans le nez de l'élérafe et se laisser glisser dans la trompe comme dans un toboggan. Bien sûr, comme toujours, ce jeu se termina par un bruyant éternuement de Baril, trompe froncée et yeux mi-clos dans une grimace comique qui fit éclater de rire les cinq étranges petites bêtes.
- Mais quelle sorte d'animaux êtes-vous donc ? Demanda Gaschelard, remis de sa surprise initiale.
Sans être complètement différents ni des gnomes, ni des faunes, ni des fées, les cinq êtres ne leur étaient cependant pas tout à fait identiques.
? souv-setê iuq - demandèrent-ils en cœur. ? litneg souv-setê, errazib sèrt setês souv.
Gaschelard marqua un temps d'arrêt puis pensa immédiatement à la vieille légende.
Les seéf sauraient sans doute décrypter le langage étrange des petits êtres qu'il venait de rencontrer. La langue des gestes leur semblait familière.
Il leur montra le chemin et d'un signe leur proposa de le suivre. Un petit conciliabule débuta.
? regnad snas ervius el soun-snovuop, anim - demanda la créature qui avait le genou blessé.
-snolla, ecnaifnoc ia'j - répondit l'être qui semblait s'appeler anim.
Et les cinq lui emboîtèrent le pas.
Gaschelard avait déjà un plan en tête : prévenir son équipe de cette étonnante rencontre et emmener les petits êtres rencontrer la eéf Bergérande. Si la légende était exacte, le miroir à mots leur permettrait de discuter plus librement.
Par le rideau des aurores boréales ! s'écria Bergérande en les voyant arriver. Mais ce sont des petits humains si je ne me trompe pas, sans doute encore des enfants. Et elle rentra précipitamment dans son atelier.
On l'entendit déplacer des objets, se cogner en grognant contre les étagères, puis elle ressortit avec une étrange boite munie d'une quantité de petites touches, un peu comme la petite boite noire rectangulaire que mina avait trouvé dans la cave.
-bien dit Bergérande, il convient de vérifier si cette machine fonctionne encore.
Et se tournant vers les enfants, elle demanda d'un ton encourageant.
-Noël ?
- ? Lëon, répéta Gibaud.
- -Léon,émir cornu,d'un roc rime Noël. Continua Bergérande.
- -Léon,émir cornu,d'un roc rime Noël. Répéta Gibaud.
- Bien !Dit Bergérande , la machine est calibrée. Je suis sûre que nous pouvons nous comprendre à présent.
- D'où venez-vous ?
- Nous venons du village de Laval,laval ed egalliv ud snonev suon. Dit Elona.
- Ah ! Il manque encore un petit réglage dit la eéf, c'est le module à palindromes qui n'a pas été déconnecté.
- Elle effleura quelques touches de la curieuse machine et repris.
- Mon nom est Bergérande et vous vous trouvez dans le petit peuple. Nos mondes ne devraient pas s'être connectés mais puisque vous êtes ici c'est que des évènements terribles se sont produits et que l'avenir de votre espèce est très compromis.
- Neir sdnerpmoc en ej dit Mathieu s'étonnant de ce que ses amis semblaient comprendre la fée.
- Il y a un petit problème dans le programme, les mémoires sont anciennes, vous devriez expliquer la situation à votre ami. Dit Bergérande à Elona.
Le bestiaire
Les scénarii refusés.
Sacré William!!! Les enfants égarés, se retrouvèrent bientôt devant un grand panneau publicitaire sur lequel figurait le logo IBM.Bizarrement un sac se trouvait accroché sur ce panneau. Toujours aussi curieux, Mathieu et Gibaud échafaudèrent un plan pour monter le chercher. Tout à coup, un vent infernal, une pluie battante se déclenchèrent, les enfants abasourdis ne comprenaient rien pensant juste à trouver un refuge. En quelques secondes, ils sautèrent dans un ruisseau tout proche et furent emportés au loin par le courant... Une fois le calme revenu, ils se retrouvèrent tous, petit à petit, sales, mouillés, couverts de bleus mais sains et saufs! Un vieux monsieur apparut soudain sur la berge, Il portait une très longue barbe et se reposait sur son bâton de bois. Il leur demanda: - Que faites-vous ici ? Je croyais que personne n'avait été touché par "l'accident" - Mais de quel "accident" parlez-vous? Crièrent-ils tous en même temps, nous avons subi une tempête rien d'autre n'est ce pas?? - Pas du tout, en fait, nous sommes dans une zone un peu particulière. Des chercheurs ont mis au point une arme très spéciale. C'est le IBM . Intempérie Brutale Maintenant ! En actionnant le panneau IBM une tempête dévastatrice se déclenche et provoque d'énormes dégâts dans un rayon de 2km autour du panneau. Un panneau était situé dans cette zone expérimentale mais DIEU seul sait qui l'a touché ! Heureusement personne ne vit dans cette zone. Les enfants n'osaient rien dire.. figés L'homme comprit alors que c'était eux qui avaient déclenché la tempête.. Mais il les rassura car cet accident avait permis de voir le fonctionnement du panneau et surtout le manque de signalisation du danger autour de la zone! Finalement vu qu'ils n'avaient rien eu, juste une grande frayeur, il ne leur restait plus qu'à retrouver leur chemin et poursuivre leurs aventures.
Une énorme catastrophe s'est produite ,les glaciers ont fondu et l'océan a tout englouti. Les glaciers ont fondu à cause de trous dans la couche d'ozone . Les rayons de soleil sont rentrés et ne pouvaient plus sortir. La fumée des usines et autres étaient allées dans l'espace et cela a aggravé l'effet de serre. Les gens se sont réfugiés sur des atolls et d'autres sur les bateaux. Ils n'ont ni nourriture ni eau potable.
Un jour ,une explosion s'est produite lors d'une grande guerre:Russie contre Pologne. Il ne resta que quelques hommes et femmes qui manquaient d'eau et de nourriture. Cette explosion a frappé le monde. Les humains restants sont très faibles. Ils ne peuvent pas boire l'eau des sources car pendant les guerres les soldats ont tari les rivières.
2100 : Une catastrophe s'est produite, des trous dans la couche d'ozone se sont formés, l'eau s'est tarie, la chaleur s'est intensifiée et la terre sèche ne donne plus rien. Tout cela s'est produit à cause : de la pollution provoquée par les usines qui salissaient l'eau ; des voitures aux moteurs polluants et de la déforestation qui a provoqué un manque d'oxygène. Il n'est resté que quelques personnes ici et là.
2552 : Berlin ,un petit groupe d'adultes rôde pour manger. Les hommes chassent le chien et les femmes vont chercher de l'eau dans une rivière pleine d'algues. Un homme du nom de Marius vint trouver ce clan et dit -Que s'est il passé ici -Un jour une guerre éclata.En 2472, Vienne nous attaqua , une bombe nucléaire éclata et fit tout disparaître.
En 2150, un raz de marée engloutit tout: maisons, jardins et route. Les gens ont cherché refuge sur les hauteurs. Quand on trouve de la terre cela coûte très cher. Tous les humains rêvent de pouvoir un jour aller sur la terre ferme .Ils rêvent d'eau non salée.
En 3999, une forte tempête éclate, le vent a tellement soufflé que les toits, les maisons, les voitures se sont faits emporter par ce typhon. Les gens se retrouvent donc dans des mines.